Latin America 2006: juillet 2006

Latin America 2006

Itinéraire de mai à décembre: Argentine (BA), Uruguay, Brésil, Paraguay, Nord de l'Argentine, Bolivie, Pérou (Andes et Amazonie), Equateur, Pérou (Côte), Chili, Argentine (Patagonie).

mercredi, juillet 26, 2006

Salar de Uyuni: hors des sentiers battus

De l'ombre à la lumière. Nous sommes en effet partis de notre petite chambre d'hôtel glaciale et sombre d'Uyuni pour nous diriger vers le plus fabuleux des endroits lumineux: le Salar d'Uyuni. La veille nous avons loué deux vélos au seul loueur de la ville, un enfant d'à peine 11 ans à qui nous avons confié en guise de garantie deux cartons remplis des affaires que nous n'utiliserons pas pendant les 3 jours de notre trip. Chargés de 12 litres d'eau, 4 kilos de nourriture et de nos 2 gros sacs contenant nos habits chauds et notre matériel de camping, nous partons sur la petite route bosselée et sabloneuse en direction de Colchani. Malheureusement le porte bagage de Margaux étant trop petit, son sac déséquilibre constemment le vélo ce qui rend notre progression beaucoup plus lente que prévu. Après 25 kilomètres parcourus en 3 heures 1/2 nous parvenons enfin à l'entrée du Salar pour rencontrer les mineurs qui extraient le sel destiné à la commercialisation (une infime partie de la réserve disponible). Quelques kilomètres plus loin nous sommes sortis des grandes traces laissés par les 4·4, moyen normalement utilisé par les touristes pour visiter ce lieu de nature surréaliste, et nos pneus craquent enfin sur le sel vierge. Un sentiment d'euphorie nous gagne petit à petit car le paysage est tout simplement hallucinogène. Une étendue d'alvéoles formées il y a plusieures dizaines de milliers d'années s'ouvre à nous en nous procurant une des ivresses les plus saines de notre jeune vie: celle des grands espaces. Après 3 heures de pur plaisir nous décidons de nous arrêter au milieu de nulle part pour installer notre campement. Quand j'essaye de planter la première sardine pour monter la tente, celle ci s'enfonce de 2 centimètres. Impossible de plus l'enfoncer avec mon maillet en plastique. Deuxième essai de toute mes forces. Dur comme de la roche. Margaux me regarde et comprend que si nous ne parvenons pas à planter ces sardines, nous allons nous retrouver très vite sans toit pour dormir à une température de moins 20 degrés. Le troisième essai ne donne rien, même avec la grosse clé à molette que l'on a pour réparer nos vélos. Nous commencons vraiment à avoir peur de ce qui nous attend...était ce vraiment une idée raisonnable de venir jusque là tous seuls? La quatrième tentative se trouve par hasard sur un des cotés des alvéoles qui forment le paysage; celle ci s'enfonce enfin de plusieurs centimètres et semble tenir. Nous avons trouver le seul moyen de monter une tente dans le Salar; planter ses sardines sur les bords des alvéoles. Le soleil commence à se cacher derrière le volcan culminant à 5400 mètres juste en face de nous. Le sol devient rose et l'ambiance incroyable. Le tableau de la tente posée au milieu du désert est indescriptible, jouissif. Pendant que je prépare la soupe, le riz-bouillon et l'eau pour le maté, nous assistons au plus beau coucher de soleil de notre vie. Si l'on se met dos au soleil le Salar éclaire littéralement le ciel et on se croirait en plein jour. Je n'arrête pas de me retourner dans tous les sens pour observer ce spectacle grandiose et je sais qu'à partir de là tout le reste sera du bonus. La température baisse à une vitesse supersonique et je me presse de ranger le réchaud et les casseroles pour rejoindre Margaux dans la tente afin d'affronter cette fameuse nuit glaciale du Salar. Morts de fatigue nous ne tardons pas à nous endormir après un dernier maté. A ce moment notre termomètre affiche quelques degrés en dessous de zéro. Au réveil quelques heures plus tard, le sentiment de froid est persceptible partout dès que l'on bouge un petit doigt...désormais impossible de fermer l'oeil nous allons attendre pendant un très long moment que vienne nous délivrer les premiers rayons du soleil qui vont dégeler l'intérieur de notre tente. Vers 8 heures les premières gouttes du dégel de la condensation commencent à tomber sur nos sacs de couchage...la première vision du matin sera spectaculaire, tout comme le long moment que nous prenons pour déjeuner. Après avoir fait sécher tout notre équipement nous reprenons la route destination l'île des cactus que nous apercevons au loin. Au bout de 3 heures de pédalage intensives et une grosse trentaine de kilomètres plus loin nous nous rendons à l'évidence: nous n'y arriverons jamais avec le temps que nous nous sommes impartis. Cette impression de se trouver à quelques kilomètres du but et de ne jamais le voir grossir est une grande lecon d'humilité...le voyage à vélo offre des perspectives géniales mais il y a un prix à payer. Grosse déception que de faire demi-tour mais sage décision. Néanmoins le plaisir de pédaler dans cet environnement exceptionnel nous fait vite oublier ce petit impair et nous installons notre campement de la deuxième nuit proche de celui du premier (d'après nos estimations). Nuit reglaciale spécialement difficile, nous sommes comme des gamins quand nous percevons enfin la lumière du jour. La dernière journée sera particulièrement éprouvante car nos fesses ont morflés et nos sacs ne tiennent toujours pas très bien sur nos vélos. Tous petits détails qui nous n'enlèveront pas le plaisir d'avoir relevé le défi que nous nous étions fixé à savoir visiter ce lieu magique avec zéro impact environnemental.

De retour de notre expédition à vélo, nous sommes partis direction Potosi et Sucre, deux villes historiques superbes attirant nombre de touristes à cette période mais jouissant d'une atmosphère propice à la ballade, à la visite de musées et à la détente...nous avons retrouvé quelques petits cafés très sympas dans lesquels nous avons continué notre apprentissage autodidacte de l'espagnol et notre gloutonnerie de littérature. Margaux vient même de finir son premier livre en espagnol, la liste des mots qu'elle n'a pas comprit est encore longue mais il n'y a aucun soucis pour la compréhension globale. Autrement d'une manière générale on trouve les gens beaucoup moins sympas et ouverts qu'en Argentine, la masse de touristes présentes à cette période de l'année explicant peut-être cela mais on ne vous cache pas notre déception quant aux relations qu'on peut espérer avoir ici avec les gens. Beaucoup de vielles dames et d'enfants nous réclament directement de l'argent et comme nous avons déjà depuis longtemps décidés de ne pas donner d'argent aux enfants les réactions sont parfois désagréables. Une sorte de mentalité d'assisté se ressent fortement ici et est très préjudiciable pour le développement du pays mais c'est l'éternel casse tête du rapport qu'entretiennent les touristes occidentaux avec les gens d'ici qui n'ont que des ressources très limitées, voire inexistantes. Enfin les attraits de ce beau pays ne manquent pas et nous sommes toujours super heureux de découvrir chaque jour un aspect différent de ce continent ultra riche.


Salar de Uyuni (3700 m)

Nous voici enfin arrivé dans le Salar après 6 mois d'attente!








Le Salar de Uyuni est un vaste désert de sel situé sur les hauts-plateaux du Sud-Ouest de la Bolivie.
Cette étendue de sel, vestige d'un lac d'eau de mer asséché est située à 3700 mètres d'altitude. Avec une superficie de 12 500 km², il est le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers des réserves de lithium de la planète.
Sa formation remonte à 40 000 ans où l'étendue d'eau salée était une partie du Lago Minchin un lac préhistorique géant. En s'asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le Lago Poopó et le Lago Uru Uru et deux grands déserts de sel, le Salar de Coipasa et le gigantesque Salar de Uyuni. Le sel est exploité, une production annuelle d'environ 25 000 tonnes ne risque pas d'épuiser les 10 milliards de tonnes estimées du gisement.

Et oui, vous la reconnaissez, notre tente!














Petit déjeuner inoubliable avec café, pain, chocolat et le lever du soleil sur le Salar pour nous seul!











































- 20 degrés dehors et beaucoup de chaleur sous la tente!




















Potosi (4090 m, plus haute ville du monde)


La casa real de la moneda et son masque de Bacchus déposé en 1865 par le francais Eugenio Martin Moulon pour des raisons inconnues. Ce masque de bacchus est devenu le symbole de Potosi.




Voici les minibus qui servent de transport public. Ils ont tous des origines japonnaises.







Bolivienne avec son bébé.

















Située au cœur de la cordillère des Andes boliviennes, la montagne de Potosi est la plus grande réserve d'argent du monde. Elle était exploitée depuis le XVIe siècle par la colonisation espagnole. L'argent a été découvert en 1545 par l'indigène Huallpa, qui s'était perdu dans la montagne en poursuivant un lama égaré. Plusieurs années auparavant, le roi inca Huayna Capac avait déjà entendu parler de la richesse de cette montagne et avait demandé à ses serviteurs de creuser. Mais ceux-ci ont entendu une menaçante voix en quechua qui leur demandait de quitter la montagne. Apeurés, ils prirent la fuite et changèrent le nom de la montagne: de «Sumaj Orcko» (belle montagne), elle devint «Potojsi» (celle qui explose). Les Espagnols, guère intimidés par les voix de la montagne, recrutaient chaque année 12000 indigènes supplémentaires pour travailler dans les mines d'argent. En 1573, la ville comptait déjà 120000 habitants. Autant que Londres, mais davantage que Madrid, Paris ou Rome. En 1650, avec ses 160000 habitants, Potosí était la plus grande ville du monde.
Les fêtes au nom de la couronne espagnole duraient des mois entiers, alors que des dizaines d'églises et de palais nobiliaires étaient décorés de matériaux précieux du monde entier. En 1605, Cervantès fait dire à son Don Quichotte, en parlant d'un objet d'une valeur immense, cela «vaut un Potosí». Des écrivains boliviens affirment qu'avec l'argent extrait dans les mines durant trois siècles, les Espagnols auraient pu ériger un pont tout en argent entre Potosí et le Palais royal de Madrid. Pendant l'administration espagnole, 80 esclaves par jour perdaient la vie dans les mines.
Ceux qui ne mouraient pas d'un accident décédaient de pneumonie à cause de l'écart thermique entre l'intérieur de la montagne et l'extérieur. Potosí est en effet la ville la plus haute du monde et le «Cerro rico» culmine à plus de 4000 mètres d'altitude. Autant dire qu'il y fait froid toute l'année.



Vu de Potosi depuis une petite colline.












L'oeil de l'Inca, Tarapaya, près de Potosi.

Petit cratère volcanique de 100m de diamètre situé à 4000 metre d'altitude. L'eau est à 30 degrés. Apparement les Incas venaient depuis Cuzco s'y baigner pour les vertus curatives de l'eau. Nous, c'était surtout pour sa chaleur!

















Sucre (2790 m)

Sucre fût fondée en 1538 par les espagnols sur ordre de Pizarro. En 1948 un tremblement de terre détruit une partie de la ville qui dût êrte rénovée. Sucre est une grande ville très européenne qui a gardé un aspect XIXème siècle mais on y trouve aussi des gratte-ciels (en centre ville).




La ville est un des centre d'art les plus importants du pays (musée, théâtre...), mais aussi beaucoup d'églises de style baroque sud-américain.



De nombreux restaurants et cafés offrent un cadre agréable pour se balader en admirant une ville typique d'Amérique du sud. Sur les marchés il y a un excellent choix de fruit venant des regions proches.






Notre petit-déjeuner: muesli avec des fruits et yougurt.







On a pas osé gouter les desserts...













Tarabuco (3200 m)

Petit village situé à 65 km de Sucre, très connu pour son marché dominical.






On y trouve toutes sortes d'étoffes, d'habits, d'accessoires et des feuilles de coca.



































Et biensûr, des petits ânes!








Nous sommes arrivés mercredi matin à la Paz et nous y resterons une dizaine de jours pour visiter la région. Nous irons ensuite au Lac Titicaca.

Encore merci pour tous vos messages!
Biz, Margaux et Olivier

samedi, juillet 15, 2006

Argentine - Bolivie: quebradas et petites galères

Avec notre tour en vélo dans la Quebrada de Cafayate on croyait avoir tout vu du monde des quebradas mais c'était ne pas connaitre cette fantastique région qu'est le nord de l'Argentine. Entre Cafayate et La Quiaca (ville frontière avec la Bolivie) se déroule un spectacle incroyable fait de roches millénaires et de montagnes géantes. Pour nous accompagner pendant ces découvertes, une fois n'est pas coutume, Sandra et Alex, les deux suisses que nous avons rencontrés lors de notre randonnée à vélo, voyagent en notre compagnie pendant presque 10 jours. Aussi sur le continent pour 8 mois, nous avons pas mal en commun et nous avons passé vraiment de très bons moments avec eux. Sur que nous allons les recroiser d'ici le mois de décembre. Nous les retrouvons à Salta pour déguster encore quelques vins argentins et regarder les demi finales de la coupe du monde. Après une petite ballade sur les hauts de la ville nous repaquetons une fois de plus nos sacs pour Jujuy, autre ville de moyenne importance au nord de l'Argentine. Dès notre arrivée nous filons les quatre dans les montagnes avoisinantes afin de profiter des sources d'eau chaude. Nous barbotons avec les locaux dans une eau à 28-30 degres prendant près de deux heures en évoquant des plats savoureux que nous aimerions déguster à notre retour, encore lointain. Certes en Argentine la gastronomie est pleine de tradition et des plats comme les humitas (bouillie de mais enroulée dans des feuilles de mais) ou les steaks de lama (servis bien cuits, ca ressemble un peu a du veau) offrent l'occasion de se délecter à table mais il reste toujours que la petite diversité des plats et le manque de choix dans les ingrédients ferait regretter sa suisse natale au plus aguerri des voyageurs. En 10 semaines de voyage nous avons pu prendre pleinement conscience de ce que nous avons quitté en Suisse et cette démarche naturelle de comparaison nous rappelle a quel point nous sommes chanceux dans nos contrées. Le lendemain nous préparons notre ravitaillement pour une randonnée inédite: au lieu de prendre le bus entre Tilcara et Humahuaca (42 kilomètres) nous avons décider de ... marcher! Comme lors de nos tours à vélo le but est principalement de ralentir notre vitesse de déplacement et de profiter de dormir en pleine nature, seuls avec les étoiles. Equipés de 9 litres d'eau, de riz, soupes, chocolat, pain, fruits et céréales nous disons au revoir à Alex et Sandra pour 48 heures afin d'entamer le chemin qui nous mènera de 2 500 a 3000 mètres d'altitude. Malgré le frottement des gros sacs sur nos hanches, nos jambes lourdes et les rafales de vent, nous prenons énormement de plaisir à se lancer des petits défis comme celui là. La quebrada devant laquelle nous installons notre premier campement est de couleur jaune or et au petit matin c'est ce spectacle fantastique qui constitiue notre première vision. Petit café, pain et chocolat achève de nous mettre le sourire aux lèvres pour cette journée au cours de laquelle nous parcourerons 25 kilomètres. L'occasion de passer le tropique du Capricorne à pied et d'observer de plus près comment les gens travaillent au champs et irriguent leur parcèles; peu de gens nous rendent nos signes de la main et nous sentons que nous sommes pas spécialement les bienvenus à proximité de leur habitations. Nous devons donc user de ruses pour installer notre campement assez éloigné des maisons ce qui est une difficulté non négligeable. Finalement le deuxieme soir alors que nous trouvons l'emplacement idéal près de la rivière en contrebas de la route, nous devons mentir à 3 types qui nous demandent où nous allons dormir alors que le soleil se couche en leur disant que nous attendons le bus. Personne à l'horizon, nous pouvons aller installer notre tente à l'abri des regards et du vent. Nous finissons notre marche le matin du troisième jour bien fatigués mais heureux d'avoir avancés notre route par nos propres moyens. Nous retrouvons Alex et Sandra pour regarder la finale (spectacle très triste) et nous partons le lendemain, sur leur conseils, explorer le village de Iruya complètement reculé dans la montagne. Par une route en terre culminant à 4000 mètres d'alititude nous arrivons finalement dans un canyon majestueux au bout duquel se situe le petit village après un voyage de 3 heures. Le lendemain départ pour la Bolivie; dès notre entrée dans le pays l'état des routes et des trottoirs nous indiquent que la pauvreté et toutes ses conséquences nous accompagnerons pendant la suite de notre périple. Repas à 4 pour 6 dollars. Première crevaison de bus du voyage. Nous restons 2 jours a Tupiza entourés encore de quebradas incroyables; randonnée à cheval magnifique, petite balade dans les allentours et il est déjà le temps de dire au revoir à nos deux compagnons de voyage...à bientot! Assis confortablement dans la classe supérieure du train (on a refuser de nous vendre des billets pour la classe inférieure) nous pensons que le voyage de 6 heures nous menant a Uyuni sera de tout repos. A 22 heures le chef de wagon nous annonce que la locomotive est tombée en panne. Pendant 5 heures de temps nous partageons les aventures sonores de nos compagnons de voyage; une symphonie en re mineur de dizaines de ronflements entrecoupés par les soufflements bien étranges de la vielle dame devant nous. Impossible de fermer l'oeil et la situation devient tellement cocasse qu'au bout d'un moment nous ne pouvons nous empecher d'éclater de rire....ce qui ne gene en rien nos accolytes bien placides devant l'arret du voyage et très détendus pour continuer de rêver comme si de rien n'était. L'arrivée à 7 heures du matin (soit 6 heures de retard) à 3 600 metres d'altitude est glaciale et nous nous refugions bien vite dans une chambre chauffée uniquement par les duvets de nos sacs de couchage. Le soir alors que nous dégustons une soupe de Quinoa pour nous réchauffer nous nous rendons compte avec stupeur que notre petit sac a disparu; je le retrouve à la porte du cafe dévalisé de sa bouteille d'eau et des 100 dollars qui nous servent de réserve. De vrais pros qui nous ont volé un sac pose sur la chaise à coté, en face de Margaux et à la vue de tout le reste du bar, pratiquement un coup de magie qui à constitué pour nous un avertissement sans trop de frais et l'occasion de nous remémorer que tourisme de masse et pauvreté font souvent des étincelles. Nous nous réjouissons déjà de quitter cette ville sordide ultra touristique à cause du Salar magnifique situé à une vingtaine de kilomètres d'ici...que nous allons visiter en vélo dès demain. A tout bientot les amis et mille merci pour vos messages qui nous donnent à chaque fois l'envie d'aller un peu plus loin.

Salta

Nous avons passé une petite soirée avec Alexandre et Sandra dans une auberge de jeunesse. L´ambiance était au rendez-vous!























Alex et Sandra...








Entre Tilcara et Humahuaca


Les réserves d´eau pour les 3 jours de marche à venir s´imposent!
































C´est toujours bien de savoir où on est....


















Humahuaca



























Iruya







































BOLIVIE - Tupiza

Voici notre bus....


















Lors d´une promenade à cheval avec Sandra et Alex.

































Chez le barbier. Une multitude de coupes de cheveux à choix!











Avec les rasoirs modernes.







Olivier n´a pas réussi à se décider entre la coupe Beatle ou Juvenil. Ca sera que la barbe pour cette fois!
















Habillement typique des boliviennes. Il faut toujours les prendre très discretement en photo. J´essaierai d´en prendre de plus près...
















Nous partons demain pour quelques jours à vélo dans le Salar de Uyuni. Il fait -20 degrés la nuit. Nicolas aura enfin les photos de Margaux tant attendues!
Gros becs à tous!