Rio de Janeiro: tranquilous les cariocas
Le voyage de 25 heures qui nous a mené de Ilha Do Mel à Rio fût à la hauteur de ce que nous attendions: beau et erreintant. Le train traversant les montagnes et la forêt atlantique encore préservée entre Paranagua et Curritiba est connu comme la plus belle ligne de chemin de fer du Brésil. Parfois à flanc de coteaux avec plusieurs centaines de mètres de vide, le vieux train passe tantôt sur des ponts métalliques surplonbant de petites rivières plusieurs dizaines de métres plus bas, tantôt au beau milieu de la forêt vierge. Des panoramas incroyables, la possibilité de voir cette zone naturelle autrement inaccessible et un rythme d'escargot pour en profiter pleinement. Changement de décor radical quand nous arrivons à l'énorme gare routière de Rio après une heure de bouchons pour traverser la banlieue. Catete, à prononcer "Katetche" ou plutôt "Katêêêêêtche" est le petit quartier au centre de Rio qui propose les chambres les moins chères (tout de même 30 chf) et qui sera donc notre spot de résidence. Nous sommes assez vite séduits par l'ambiance détendue de la ville. Malgré une pluie tropicale continue les rues sont bondées et particulièrement bruyantes, certains badeaux criant comme des boeufs des choses incompréensibles pour des novices comme nous. Une vie grouillante de toute part, une atmosphère vive mais en même temps tranquille, pas le moindre soupcon de sentiment d'insécurité pourtant tant ressasser dans les médias. Alors bien sûr Rio est l'un des endroits les plus touristiques de la terre mais la diversité des quartiers à découvrir est telle que l'on ne rencontre de toutous que sur Copacabana, Ipanema et au Christ Redempteur. Ce dernier donne à la ville quelque chose d'unique, une âme vibrante plus qu'ailleurs et un symbole protecteur et unifiant pour les "cariocas". Ceux ci sont d'une gentillesse légendaire; demandez ou se trouve votre arrêt de bus et vous vous retrouvez à la fin avec 5 personnes qui vous font signe au moment venu. Que ce soit le samedi soir dans un petit café de Lapa (quartier populaire en dehors des roads books touristiques) avec un petit concert improvisé, un matin tôt sur le Pao de Acucar quand nous prenons le premier téléphérique seuls avec le personnel pour admirer pendant une heure la ville de son point culminant ou le dimanche en fin d'après-midi sur Copacabana avec une odeur de pop corn caramélisé flottant dans l'air, on a pu constater que la "cidade maravilhosa" porte bien son nom. Centre culturel du pays - la gare de train s'appelle "Central Do Brasil" - la ville est aussi la représentante de la diversité ethnique et sociale de l'ensemble du Brésil. Impossible de caricaturiser la société brésilienne tant elle échappe aux classifications, caractéristique qu'elle doit à son histoire de mélanges des races et d'une intégration réussie au fil des décennies. Néanmoins elle n'en reste pas moins une des plus inégalitaires au monde et il est profondément choquant de constater que des ordes de clochards dorment a quelques mètres des palaces de Copacabana et Ipanema. Après avoir hesité à vous servir un disours sur l'indignation qu'un tel spectacle peut créer en nous, nous préférons simplement vous dire qu´ici c'est pas la panacée décrite plus haut pour plein plein de gens qu'on croise dans la rue et que les proportions sont spécialement troublantes. Mais nous ne sommes pas Mère Theresa (!) et nous reprenons donc notre route pour le Pantanal, réserve écologique au coeur du Brésil qu'il nous a fallu finalemment 24 heures de bus non stop pour atteindre...comme le début d'un second voyage avec au programme des grandes étendues de nature et la fin de la côte atlantique. Côté rencontres pas grand chose au Brésil d'une manière générale car nous n'avons réellement croisé que très peu de backpackers et les locaux parlent rarement espagnol et jamais anglais. Mais nous nous amusons super bien tous les deux, on profite à fond de notre expérience et on rigole bien tout le temps, Margaux étant souvent la pitre que vous connaissez. On a des expressions qui reviennent tout le temps et on s'amuse à parler en brésilien du style "Y' a ouch un internêêeêtch?" ou "tout de bontchh". Enfin là on s'apprête à partir dans le Pantanal pendant 3 jours à dormir dans la brousse mais le mec qui organise ca nous a déjà arnaquer d'entrée, rien de grave mais ces types essayent toujours de faire les bons types alors qu'ils font juste un maximum de buisness avec toi...on avait déjà des expériences du style et là ca sera sûremment la dernière fois qu'on va dans un endroit où on est obligé de booker un tour. Le mec s'appelle Ronaldo, aussi con que son homonyme est bon au foot! En parlant de ca ici ce sont de vrais FANATIQUES, ils décorent toutes les rues, les entrées d'immeuble, un type sur deux porte le maillot dans la rue et comme vous le constaterz par vous mêmes ils décorent même les chiens! A tout bientôt et n'hésitez pas à nous faire part de ce qui se passe de votre côté.

Les bréziliens sont zinzins de la coupe du monde. Ils affichent d'ailleurs les 6 étoiles comme s'ils avaient déjà gagné celle-ci! Toute les rues, les commerces et autres sont décorés pour la circonstance...


On resiste à toutes les tentations...

... on se lâche plutôt sur les fruits, qui ont bien eu le temps de mûrir sur l'arbre et pas dans l'avion.
Le Pain de Sucre ...

Son sommet est à 400m et on y arrive par 2 téléphériques successifs. Sensibles au vertige s'abstenir (Margaux notamment), la vue pendant les traversées sont intimidantes !!



Et bien entendu, on a fait un peu les cons... mais rien de grave!


Et bien sûr... Copacabana.

1 Comments:
Tout est parfait et je suis persuadé q'un jour vous allez faire des reportages pour National Geographic.Peut-être "varier" un peux les photos. Beijos et kudos
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